La facturation électronique (ou e-invoicing) va, d’ici 2026, devenir une obligation légale pour quasiment toutes les entreprises immatriculées en France. Cela signifie que l’ensemble de vos factures devra respecter un format électronique normé, avec des données obligatoires spécifiques. Leur transmission se fera exclusivement via une plateforme dédiée (comme une PDP – Plateforme de Dématérialisation Partenaire ou un OD – Opérateur de dématérialisation), permettant à l’administration fiscale de collecter et de contrôler les données. Dans ce contexte, s’équiper d’un logiciel de facturation électronique devient non seulement utile, mais essentiel pour être en conformité.
Quelles sont les fonctionnalités d’un logiciel de facturation électronique ?
Un logiciel de facturation électronique dispose de nombreuses fonctionnalités pensées pour simplifier la vie des professionnels, tout en respectant les obligations fiscales. Il permet notamment d’émettre, transmettre et archiver des factures dans des formats conformes (type Factur-X, XML…).
Parmi les fonctionnalités les plus courantes, on retrouve :
- La création automatisée de factures avec toutes les mentions légales obligatoires
- L’envoi sécurisé des documents à vos clients via une plateforme certifiée (PDP ou PPF)
- L’archivage électronique à valeur probante, avec horodatage, garantissant la conservation légale
- La gestion complète des devis, avoirs, relances d’impayés et suivi des paiements
Certains outils intègrent aussi des options plus avancées, comme la synchronisation avec votre compte bancaire professionnel, la génération automatique de la déclaration de TVA, ou encore l’analyse prévisionnelle de trésorerie. Ces fonctionnalités font gagner un temps précieux tout en renforçant la précision de votre gestion.
Quels sont les atouts d’un logiciel de facturation électronique ?
Au-delà de l’aspect réglementaire, l’adoption d’un logiciel de facturation électronique offre de nombreux avantages pratiques et stratégiques. Il permet avant tout un gain de temps significatif, en automatisant des tâches répétitives comme la saisie, l’envoi des factures ou les relances clients.
Côté comptabilité, la centralisation des données facilite grandement le suivi financier. Toutes vos opérations sont enregistrées en temps réel, ce qui simplifie la gestion de trésorerie, la préparation du bilan comptable et la déclaration des revenus. Des solutions comme Indy, par exemple, vont jusqu’à automatiser certaines déclarations fiscales (TVA, 2035, etc.).
C’est aussi un gage de professionnalisme : des documents clairs, envoyés dans les délais, inspirent confiance à vos clients. Et en cas de contrôle fiscal, disposer d’un système d’archivage certifié vous protège d’éventuelles sanctions.
Comment choisir son logiciel de facturation électronique ?
Le choix du bon logiciel dépendra principalement de la taille de votre entreprise, de votre statut juridique, de votre budget et des fonctionnalités dont vous avez besoin.
Voici quelques solutions déjà candidates à l’immatriculation comme PDP :
Indy, utilisé par plus de 150 000 indépendants, propose un module de facturation gratuit, un compte pro sans frais, une synchronisation bancaire et un accompagnement fiscal complet. Idéal pour les professions libérales, freelances, et entreprises individuelles.
Sage, acteur historique, propose plusieurs offres (Sage 50, Sage 100) adaptées aux TPE, PME et ETI. Leurs outils couvrent la comptabilité, la trésorerie, les déclarations fiscales et la gestion budgétaire.
Pennylane, conçu pour les indépendants et start-up, mise sur l’automatisation des justificatifs, la centralisation comptable, et le pilotage en temps réel de votre activité.
Choisir un logiciel adapté à votre activité, dès maintenant, vous fera gagner du temps… et vous évitera bien des contraintes lors de l’entrée en vigueur de la réforme.
